Cette rubrique mensuelle de ‘Marie, médiatrice et reine’, dont le but est le soutien mutuel dans la prière, vise à se sentir unis en tant que lecteurs et lectrices de la revue. Au début de chaque mois, après l’apparition de la revue, cette page est renouvelée.
Notre neuvaine commune de mai commence le samedi 20
et se termine le dimanche 28 (Pentecôte).
Souvenez-vous que chaque jour, lors de la célébration eucharistique, nous prions pour nos abonnés et pour nous défunts.
Saint Grignion de Montfort, priez pour nous.
Ne craignez pas les hommes…
« Le Seigneur est avec moi, Seigneur, c’est à toi que j’ai confié ma cause… » (cf. Jr 20, 11-12). Jérémie, en butte aux attaques incessantes de ses ennemis, et même de ses prétendus amis, parce qu’il accomplit sa mission de prophète, se tourne vers Celui qui peut le délivrer : le Seigneur. Il Lui crie son appel en affirmant la confiance qu’il a en Lui. Jésus n’a pas caché à ses apôtres que le sort qui les attend est semblable à celui qu’a connu Jérémie : l’hostilité, les persécutions de toutes sortes, la haine à cause de son Nom, « car le disciple n’est pas au-dessus du Maître » (Mt 10, 16-25).
L’essentiel de la foi consiste en effet à croire que Dieu nous aime, car Il est Père, et le Père par excellence
Aussi, l’invitation à la confiance en la providence, c’est-à-dire en la bonté du Père, qu’Il leur adresse ensuite, prend toute sa force : « Ne craignez pas les hommes… ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l’âme… Est-ce qu’on ne vend pas deux moineaux pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père ne le sache. Quant à vous, même vos cheveux sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus que tous les moineaux du monde » (cf. Mt 10, 26-31).
Il ne peut pas nous abandonner
Jésus a commencé lui-même par nous donner l’exemple de cette confiance et de cet abandon absolu à la providence du Père, en accomplissant parfaitement sa volonté, malgré les difficultés, comme à l’agonie. Et l’une de ses dernières paroles sera : « Père, entre tes mains, je remets mon esprit » (Lc 23, 46). Ce qu’Il a dit à ses apôtres pour les préparer aux épreuves qu’ils devaient surmonter, Il nous le dit aujourd’hui et nous demande d’en tenir compte en toutes circonstances.
L’essentiel de la foi consiste en effet à croire que Dieu nous aime, car Il est Père, et le Père par excellence : Il ne pourrait nous abandonner sans renoncer non seulement à ce qu’Il nous a dit par son Fils, mais à ce qu’Il est, car Il est Amour. Nous pouvons donc compter sur Lui toujours et partout, dans l’épreuve et dans la souffrance, comme dans le bonheur qu’Il nous donne de vivre. Nous sommes dans la main de Dieu, et comme le dit saint Paul, « si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Rm 8, 31).
Soyons donc sans crainte. Mais n’oublions pas non plus l’avertissement de Jésus : Il nous demande de témoigner pour Lui devant les hommes et les femmes si nous voulons qu’Il porte témoignage pour nous devant son Père. Autrement dit, vivons sans crainte notre foi au Christ… même s’il faut pour cela affronter les moqueries de ceux et celles qui ne partagent pas nos convictions, parfois dans notre entourage proche, voire même certaines formes de rejet ou de persécution… Dieu ne peut nous abandonner.
Prions assidûment les uns pour les autres.
Père Ghislain Kasereka, s.m.m.