Retraite ‘Marie qui défait les noeuds’

L’organisation ‘Marie qui défait les noeuds’ fait une retraite mariale de deux jours à Banneux en novembre. Découvrez les détails ci-dessous!

26 au 28 novembre 2021

« Marie nous invite à déposer à ses pieds nos soucis, nos souffrances, nos douleurs »

« La retraite en confiance » vous est proposée afin de pouvoir  remettre à la Vierge Marie, « Celle qui défait les nœuds », toutes les  difficultés insolubles à vue humaine qui étouffent votre vie:  soucis de famille, de santé, de travail, de logement,  dépendances, etc..

Cette courte retraite est conçue pour achever dans la confiance et avec un soutien spirituel la neuvaine que vous aurez commencée chez vous 8 jours plus tôt. De nombreuses personnes ont été exaucées après cette neuvaine et en ont témoigné.

Ces sessions comportent des temps d’enseignement, d’adoration, d’entretien, avec la possibilité de recevoir le sacrement de réconciliation, et bien sûr d’assister à la messe.

Accordez-vous ce temps privilégié pour vous retrouver, demander, discerner,  vivre une belle expérience de prière communautaire, reprendre des forces et recevoir des pistes de réflexion et d’action pour que les «nœuds» de votre vie se dénouent, peu à peu, grâce à la présence et à l’intercession de Celle qui est notre mère!

Un temps privilégié pour demander, discerner et puiser à la source des sacrements. Un temps unique de ressourcement et de retour sur soi pour choisir d’exercer la miséricorde envers soi et ses proches. Un temps pour poser son fardeau devant Marie qui défait les noeuds.
Un temps d’échange pour être consolé, conseillé, et pour vivre des moments intenses. Un temps de silence pour adorer le Seigneur dans son Eucharistie, et aussi dans sa création.

Chaque retraite est conçue pour achever, dans une démarche de confiance et d’abandon, la neuvaine à Marie qui défait les noeuds 1 commencée, chez soi, 6 jours plus tôt.

Programme*

Vendredi

16 h 30 : Accueil, café, installation
18 h : Méditation du 7ème jour de la neuvaine
19 h : Dîner en commun
20 h : Veillée. Présentation générale de la retraite
Il n’y a pas de messe prévue le vendredi soir.

Samedi

La journée se déroule en silence. Chacun, en s’inscrivant, s’engage donc à vivre ce silence et à le respecter, pour soi et pour les autres.

Matinée
8 h : Petit déjeuner
9 h : Enseignement
11 h 15 : Messe
12 h 30 : Déjeuner

Après-midi
14 h : Le message du Sanctuaire
15 h : Enseignement
Temps personnel
17 h 30 : Oraison à la chapelle
Méditation du 8ème jour de la neuvaine
19 h : Dîner
20 h 30 : Veillée de réconciliation
Adoration du Saint Sacrement.

Dimanche

La journée se déroule en silence jusqu’au déjeuner

Matinée
8 h : Petit déjeuner
9 h : Enseignement
9ème jour de la neuvaine. Procession pour la remise du noeud de
chacun. Consécration à Marie
11 h : Messe
12 h 30 : Déjeuner festif

Après-midi
14 h : Enseignement
15 h : Librairie
16 h : Envoi dans le monde

Les places sont nécessairement limitées. Les inscriptions sont prises dans leur ordre d’arrivée. Ne tardez pas à renvoyer le formulaire. (cf. : verso)

* Des modifications à ce programme peuvent être apportées en fonction des attentes des participants et de la disponibilité des lieux.

Image: Johann Georg Melchior Schmidtner/Wikimedia Commons

La prière: Avec Marie, soyons attentifs à notre cœur

Une question souvent entendue : peut-on apprendre à prier ? Si nous voulons prier Dieu, nous devons Le chercher là où Il demeure : à l’intériorité, dans le temple de notre cœur, de notre vie. La Vierge Marie a fait cette expérience, nous explique le père Christophe Monsieur. Elle a accueilli la parole de Dieu.

Apprendre à prier est une des plus belles choses de la vie. Lorsque j’étais enfant, j’ai appris à prier avec ma maman qui, le soir lorsque mes frères et moi étions couchés, venait prier avec nous en des mots simples sortant du cœur. J’ai aussi appris à prier grâce au témoignage de Germaine, une dame âgée qui m’a aidé à participer à la prière de l’Église durant la messe. Ou au catéchisme, grâce à Sœur Thérèse et Sœur Véronique qui nous demandaient d’écrire chaque semaine une petite prière spontanée pour débuter la leçon. Aujourd’hui encore, j’entends souvent le témoignage de parents et de grands-parents qui trouvent leur bonheur à apprendre à leurs enfants et petits-enfants à prier.

LE REGARD DU CŒUR

Apprendre à prier, c’est découvrir le chemin de l’intériorité, le chemin qui mène vers le cœur. C’est là que Dieu habite et que j’aime le chercher. Christiane Singer invitait à cette démarche d’intériorité dans ce bel ouvrage : « Où cours-tu ? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ? » Prier, c’est chercher Dieu dans le temple de notre cœur, de notre vie, là où Il a choisi de demeurer.

La Vierge Marie a fait, elle aussi, cette expérience. L’évangile selon Saint Luc (Lc 1, 26-38) nous en fait le récit. L’ange Gabriel fut envoyé à Marie. « Il entra chez elle » nous dit le texte, comme pour attirer notre attention sur la réalité intérieure de cette rencontre. C’est toujours de l’intérieur, avec le regard du cœur que nous aussi pouvons découvrir comment Dieu se rend présent dans nos vies.

C’est là que Marie accueille la parole que l’ange lui apporte de la part de Dieu. C’est là aussi qu’elle découvre ses craintes et ses questionnements : « Comment cela va-t-il se faire ? » La prière, c’est tout ce cheminement intérieur où j’accueille ce que Dieu vient me dire à travers les événements de la vie, et où je laisse également résonner mes questionnements, mes doutes et mes craintes. « L’Esprit Saint viendra sur toi. » Le Saint Esprit est celui qui illumine et transfigure cette réalité intérieure pour nous permettre de dire oui comme Marie : « Que tout m’advienne selon ta parole. »  

UNE ATTITUDE D’OUVERTURE

Deux choses sont rendues possibles par cette attitude d’accueil et d’ouverture en Marie : elle porte maintenant en elle le Fils de Dieu et elle se rend chez sa cousine Élisabeth. La prière a ouvert le cœur et la vie de Marie à l’imprévu de Dieu. Sa vie en devient fertile puisqu’elle donnera naissance à un fils. Sa vie en reste aussi attentive aux autres puisque Marie ira passer trois mois chez Élisabeth. Nous aussi, nous pouvons laisser transformer par la prière pour que notre vie puisse porter du fruit et nous aide à aller vers notre prochain.

L’évangile selon Saint Luc nous livre encore des éléments sur Marie qui stimulent notre prière et notre vie. Ainsi, après le recouvrement au temple, lorsque Jésus a 12 ans, l’évangile dit que Marie « gardait dans son cœur tous ces événements » (Lc 2, 51). C’est à nouveau ce chemin d’intériorité qui est ici rappelé. Marie, pauvre d’Israël, est comme son Fils, imprégnée de la grande tradition de prière de son peuple. Elle a certainement prié le psaume qui dit « Mon cœur m’a redit ta parole : cherchez ma face » (Ps 26, 8). Peut-être a-t-elle entendu aussi le livre des proverbes qui dit : « Par-dessus tout, veille sur ton cœur, c’est de lui que jaillit la vie. » (Prov 4, 23).

UNE SOURCE DE VIE

Marie nous apprend à veiller sur cette dimension intérieure de notre vie. Elle nous rappelle que prier avec le cœur, c’est écouter ce qui « bouge » en nous, ce qui nous occupe intérieurement : les événements, les rencontres, les situations qui nous touchent d’une manière ou d’une autre. Lorsque nous prions, tout cela ne disparaît pas mais reste bien présent en notre cœur. Et c’est de tout cela que jaillit la vie : nous découvrons comment Dieu est présent à travers tous ces événements, nous découvrons comment la prière nous aide à vivre au carrefour de la vie quotidienne et de la présence discrète en nos cœurs d’un Dieu qui nous aime.

Avec Marie, nous découvrons que Dieu a mis en nos cœurs une source de vie que nous pouvons écouter et qui transfigure notre quotidien en une intensité de communion avec Dieu et avec le train-train de chaque jour.

DEVENIR DISCIPLE DE JÉSUS

Plus loin, le même évangile nous parle d’une rencontre un peu particulière : « Une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : ‘Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri !’ Alors Jésus lui déclara : ‘Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent !’ » (Lc 11, 27-28). On pourrait s’étonner de la réplique de Jésus. Pourtant, il attire l’attention sur quelque chose de plus important que les liens du sang : la Parole de Dieu. Et en disant cela, Il ne dénigre pas sa mère mais montre que Marie a réalisé autre chose que de nourrir Jésus : elle est devenue disciple en devenant attentive à la parole de Dieu. Elle l’a gardée dans son cœur, elle l’a écoutée et mise en pratique.

Marie est une source d’inspiration pour notre vie de prière : elle nous apprend à écouter notre cœur, à découvrir la présence de Dieu dans le concret de notre quotidien et elle nous rappelle que marcher à la suite de Jésus, c’est garder la parole dans notre cœur et la mettre en pratique par une vie juste et fraternelle, au service de Dieu et de notre prochain.

Christophe Monsieur, o. praem.

Cet article a été publié dans notre revue Marie, médiatrice et reine d’octobre 2020.